Brume tu m'emmenes
Au pays du roi de coeur
Sans peur et sans peine
Je me sens quitter la terre
Et ces rues qui s'éloignent
Me guérissent par l'oubli
Du feu des heures sèches
Passées sans lui
Brume tu m'entraines
Dans tes voiles d'irréel
Solitude saine
Meme les tourments ont sommeil
Et cette pluie d'absence
S'évapore doucement
Dans mes yeux qui se ferment
Pour un temps
Brume tu me libères
De ce manque qui m'oppresse
Chloroforme la terre
Cette machine qui me blesse
Montre-moi les rivages
Qui n'existent que pour moi
Cache son visage
Puisqu'il n'est plus là
Brume fait toi brouillard
Si jamais je me réveille
L'amour est un buvard
Qui ne seche au soleil
Reste un peu plus encore
Que je reprenne des forces
Que j'en sois guérie
Puisqu'il est parti
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